Le Secrétariat Général de la Présidence a publié une nouvelle note officielle appelant d’anciens contractuels ainsi que des agents de la Fonction publique ayant été affectés au Palais National à restituer, sans délai, l’ensemble des biens et matériels de l’État toujours en leur possession. Il s’agit notamment d’équipements administratifs attribués dans le cadre de leurs fonctions, mais aussi de véhicules institutionnels qui, selon la Présidence, n’ont toujours pas été remis.
Ce rappel intervient après une première demande formulée par la note PN/SGP/RJH/004, restée partiellement sans suite. Le Secrétariat Général souligne que cette nouvelle démarche vise à garantir la protection du patrimoine public et à assurer la continuité administrative. Il invite les anciens agents concernés à manifester un « esprit de compréhension » en restituant ce qui relève strictement des biens de l’État.
Selon le contenu de la note, la restitution devra être effectuée auprès de la Direction des Affaires Administratives et Financières de la Présidence, qui est chargée d’enregistrer et de récupérer tout le matériel en circulation.
La Présidence avertit cependant que, faute d’obtempérer, elle s’accorde désormais le droit d’engager, dès janvier 2026, tous les recours légaux nécessaires afin de contraindre les récalcitrants à se conformer aux obligations prévues par l’administration publique. Cette mesure marque une volonté affirmée de renforcer la responsabilité dans la gestion des biens de l’État et de rappeler que l’usage du matériel public doit toujours rester strictement encadré.
Cette décision soulève néanmoins plusieurs interrogations au sein de l’opinion : pourquoi certains équipements n’ont-ils pas été restitués plus tôt ? Le contrôle interne des affectations est-il suffisamment structuré ? Et quelles garanties seront mises en place pour éviter, à l’avenir, que le patrimoine matériel du Palais National se dilue hors du cadre institutionnel ? Autant de questions qui méritent une attention soutenue dans un contexte où la transparence de la gestion publique demeure un enjeu central.

